68% des personnes ayant répondu à un questionnaire en ligne se disent en réflexion pour la création de leur entreprise (sur 250 réponses).
Une question légitime se pose dans le contexte de la pandémie mondiale.
Faut-il entreprendre en temps de crise ?
Cette question ouvre en réalité d’autres d’interrogations. Il faudra prendre en compte des paramètres complexes. La première des complexités et celle de l’entrepreneur lui-même. Son identité, sa personnalité, ses valeurs, ses expériences professionnelles, ses études, sa mentalité, sa vie sociale, ses relations, sa foi, l’écosystème dans lequel il évolue…
Tout entrepreneur devra travailler sur les sujets liés à son identité en parallèle du projet de la création d’entreprise elle-même. Nous proposons un accompagnement intégré (Soft & Hard Skills) pour ces créateurs d’entreprise.
Le processus mis en place par notre cabinet prend en compte les éléments complexes de l’identité du leader et propose un plan de développement personnalisé de son projet.
« Au centre de la difficulté se trouve l'opportunité ! », Albert Einstein
La question ne sera plus "faut-il entreprendre en temps de crise ?", mais comment vais-je laisser émerger les opportunités au milieu des difficultés ?
C’est une question de mentalité, c’est une question de posture, c’est une question de capacité à manager dans le chaos.
Le leader a le choix entre deux attitudes possibles :
Approche défensive où il va passer son temps à ouvrir son parapluie, à s’autojustifier et à éviter de prendre aucun risque parce que l’on ne se donne aucun droit à l’erreur.
Approche constructive se donner un droit à l’erreur, sortir de la dichotomie échec-réussite pour passer au couple essais et ajustements.
La seule chose qui soit constante, dans notre monde c’est le changement !
Vous m’avez compris, la crise engendre du changement, le changement nous force à sortir de notre zone de confort et nous fait entrer dans une zone de créativité. Dans cette zone de créativité, se trouve les nouvelles opportunités.
Pour saisir ces nouvelles opportunités, le leader doit conserver sa lucidité dans le chaos. Nous accompagnons les leaders dans ces moments critiques pour que leur leadership progresse dans la crise. L’ambition du Club ALTAV – Consulting est de développer des entrepreneurs de valeurs qui travaillent pour changer positivement le monde !
Un exemple de concept utilisé par nos coachs dans un contexte de crise : le DRCR
DRCR – Déconstruction, Réparation, Construction, Reconfiguration
Par un processus de déconstruction, réparation, construction et reconfiguration, le coach accompagne son client à se transformer afin d’être prêt à relever les nouveaux défis qui se présentent devant lui.
Dans l’accompagnement du changement, le coach intervient en tant qu’agent de changement. Ce concept explique comment le coach amène son client à se défaire de ses croyances, cadres de référence, systèmes de représentations et autres scénarios accumulés au cours des années, qui ne sont plus pertinents dans l’ici et maintenant. Il faut s’en détacher si l’on veut changer.
Déconstruction :
Tout projet de changement véritable requiert de déconstruire dans une certaine mesure des modèles de pensée et d’action qui ont été élaborés autrefois et ailleurs : ils se révèlent souvent inadaptés ou dépassés. Il s’agit de :
Nos croyances, modes de fonctionnement
Nos systèmes de représentation (relatifs au monde, à nous-mêmes, notre statut, notre identité)
Nos scénarios
Ces modèles ont fait notre succès dans le passé, et nous y restons attachés comme à quelque chose qui fait intrinsèquement partie de nous-même. Il faut s’en détacher si l’on veut changer, ce qui implique d’identifier ces scénarios erronés, puis de les désapprendre, de déconstruire ce que nous avons appris au fil de notre vie.
Réparation :
La déconstruction peut révéler des failles, des manques, des imperfections, des vulnérabilités. Il va donc falloir que la personne engage un travail de réparation de ses points faibles restés auparavant, pour une part, masqués ou déniés. Elle va devoir s’occuper de ses besoins et de ses émotions, gérer son stress et oser vivre une certaine forme d’ouverture dans laquelle elle pourra montrer ses fragilités sans en avoir ni honte ni peur.
Il ne suffit pas de prendre conscience de ses faiblesses ou de ses zones relationnelles sensibles. La personne aura encore besoin de développer de nouveaux muscles, c’est à dire d’identifier et d’apprendre de nouveaux modes de fonctionnement appropriés à ses enjeux actuels ou futurs.
Construction :
C’est l’acquisition de nouveaux codes, comportements, postures, habitudes et compétences qui vont permettre à la personne d’agir dans son environnement d’une façon différente et plus juste. Le client apprendra à sortir de sa zone de confort par exemple à ne pas avoir peur du silence, à combiner les protections et les permissions, à savoir dire non, autant qu’à savoir dire oui, à accepter les confrontations, à savoir méta-communiquer, et plus généralement à vivre des relations aux autres plus ouvertes et donc plus enrichissantes.
Reconfiguration (Repositionnement) :
C’est l’apprentissage d’une capacité permanente à évoluer, à vivre une dynamique de transformation continue. Car les situations ne cessent d’évoluer.
Le client qui aura su rompre avec ses vieilles habitudes et développer de nouveaux comportements dans un contexte donné devra inventer, improviser en intelligence de situation lorsque ce contexte aura changé.
Souvent une personne dans une dynamique de changement se rend compte que l’écosystème dans lequel elle se trouve ne lui convient plus tout à fait, ce qui freine ou bloque le changement. Il faudra alors qu’elle change de poste ou de métier, d’entreprise… bref qu’elle modifie son environnement et sa relation à cet environnement.
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